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L’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris est à la fois une Grande École d’ingénieurs et un institut de recherche (20 laboratoires) de réputation internationale jouissant d’une forte culture d’excellence scientifique (6 Prix Nobel). L’enseignement et la recherche se situent à la croisée du savoir et du savoir-faire en physique, chimie et biologie.
Laboratoire d’accueil :
Recrutement d’un étudiant(e) titulaire d’un M2 ou équivalent au sein de l’équipe Matériaux Innovants pour l’Energie, au sein de l’UMR CBI dirigé par le Professeur Annie Colin.
Contexte de recherche :
Le rhéoépaississement est un phénomène étonnant. Une suspension de maizena s’écoule facilement lorsqu’elle est sollicitée à faible contrainte. A haute contrainte, la viscosité de la suspension augmente de façon dramatique. Ce mécanisme est si important qu’une personne peut courir sur une piscine pleine de suspensions de maizena. La même personne coule si elle marche.
Dans les dernières années, des avancées importantes ont été faites sur ce sujet. Il est clair désormais que la transition de rhéoépaississement correspond à une transition entre un état de particules lubrifiées et un état de particules en contact frictionnel.
Ce point a été démontré sur des suspensions de particules de polymère.
Dans ce travail de thèse nous proposons de revisiter cette question en utilisant des suspensions de silice.
Trois points sont visés dans cette thèse.
Nous souhaitons caractériser les interactions entre particules de façon à vérifier que le mécanisme de transition entre particules lubrifiées/non lubrifiées est pertinent. Ces mesures se feront par AFM.
Nous souhaitons étudier la nature de l’écoulement lors de la transition de rhéoépaississement.
A l’aide de ces approches nous souhaitons trouver des additifs (polymères, surfactants) de façon à maitriser au mieux le phénomène de rhéoépaississement.
Durée :
Contrat de thèse de 3ans, cette thèse bénéficie d’un financement ANR. Elle se déroulera à partir du mois d’octobre 2018